Semaine en terre maternelle (1)
23 décembre 2007.
Angoulême.
Dimanche? Grasse matinée bien sûr, puis visite sacro-sainte à la grand-mère avec ma soeur. Tout va bien, on ne parle plus que d'elle et de son nouveau copain. Je passe en mode "écoute automatique".
24 décembre 2007.
Angoulême.
Je suis frustrée. Il paraît que cette année faut attendre le 25 pour ouvrir les cadeaux, alors que ça fait des années qu'on déchiquette les emballages dès le 24 au soir.
En plus, pour m'achever ils (ma mère, ma soeur et mon frère) m'ont fait aller voir un film trop naze. Moi je voulais voir "La clé" (polar français), ils m'ont foutue devant "Il était une fois" (la daube de Noël par Walt Disney). Je vous jure que j'ai senti mes poils de bras se hérisser dès les premières secondes (cette gourde de princesse chante tout le temps c'est infernal).
Heureusement qu'en rentrant y avait du saumon fumé, de la crème fraiche et des blinis.
25 décembre 2007.
Angoulême.
Le copain de ma soeur est enfin arrivé. On déjeune tout ensemble avec la grand-mère, et on ouvre (enfin!) les cadeaux. Pas trop tôt! Les cadeaux ça me rend dingue. Dès que je sais qu'il y en a un dans les parages, on ne me tient plus.
A part ça ma soeur qui a pleurniché pendant deux jours que snif snif c'est trop dur sans lui, est collée en permanence à son mec, ça en devient lourd. On dit bien qu'il ne faut pas manger devant les affamés, non? Limite ça rendrait aigri. Je sais pas mais entre la décence et le tact vis-à-vis de notre mère fraichement divorcée, ça faisait déjà deux bonnes raisons de se tenir un peu. Ouais... et aussi j'étais dèg de pas avoir Crapaud avec moi.